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Saint Jean-Paul II et les traductions liturgiques

Est-il permis de critiquer les traductions liturgiques ?

A cette question, concernant les traductions faites au moment même de la réforme liturgique, comme la version actuelle de notre missel, Saint Jean-Paul II répond nettement par l'affirmative : elles sont imparfaites et ont été adoptées ad interim.

« Les Conférences épiscopales ont eu la lourde charge de préparer les traductions des livres liturgiques. Les nécessités du moment ont parfois conduit à utiliser des traductions provisoires, qui ont été approuvées ad interim. Mais le temps est venu de réfléchir à certaines difficultés éprouvées depuis, de remédier à certaines faiblesses ou inexactitudes, de compléter les traductions partielles, de créer ou d’approuver les chants à utiliser dans la liturgie, de veiller au respect des textes approuvés, de publier enfin des livres liturgiques dans un état qu’on peut considérer comme acquis durablement et dans une présentation qui soit digne des mystères célébrés. Pour le travail de traduction, mais aussi pour une concertation plus large à l’échelle du pays entier, les Conférences épiscopales devaient constituer une Commission nationale et s’assurer le concours de personnes expertes dans les différents secteurs de la science et de l’apostolat liturgique. Il convient de s’interroger sur le bilan, positif ou négatif, de cette Commission, sur les orientations et sur l’aide qu’elle a reçues de la Conférence des évêques dans sa composition ou son activité. »

Saint Jean-Paul II, Lettre apostolique Vicesimus quintus annus, n.20, 4 décembre 1988.

(Merci à Pro Liturgia !)

(Les expressions soulignées l'ont été par l'auteur de ce blog.)

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